Les actions agricoles

Pourquoi une action dans le secteur agricole ?

Divagation du bétail
Epandage de lisier

Dans un souci de mener une démarche de reconquête intégrée de la qualité des eaux, le Syndicat Mixte s’est engagé à renforcer son action auprès du secteur agricole afin de limiter les risques de contamination bactériologiques des eaux superficielles.

Les chargements élevés en bétail, la topographie et les pratiques agricoles font que des risques de contamination existent sur le bassin versant de la Nive.

Un diagnostic des risques de contamination bactériologique d’origine agricole a été réalisé en 2008 par l’association Euskal Herriko Laborantza Ganbara pour le compte du Syndicat Mixte. Il a permis de cibler certaines pratiques à risque : stockage des tas de fumier trop proche des cours d’eau, pratiques d’épandage, abreuvement direct des animaux au cours d’eau, …

Le Syndicat Mixte propose de répondre à ces problèmes par une animation de terrain. 

Programme d’animations agricole 2010-2012

En apportant un soutien financier et un conseil technique, le syndicat mixte souhaite accompagner les agriculteurs dans la modification de leurs pratiques : accessibilité des troupeaux aux cours d’eaux, compostage, épandage… 

Le Syndicat Mixte souhaite aussi inciter au développement du compostage sur la vallée.

 

Le compostage est un processus aérobie d’évolution du tas de fumier, qui est retourné et aéré mécaniquement. Cette aération mécanique provoque une montée en température qui entraîne un assainissement du tas de fumier avec destruction des graines d’herbes indésirables et des germes pathogènes.

Arrêté AREA-PMBE

Dans ce contexte et en parallèle, les partenaires du dispositif AREA-PMBE (Conseil Régional et Conseil Général 64) ont proposé de mettre en œuvre des mesures spécifiques sur le territoire de la Nive dans l’objectif d’améliorer la qualité bactériologique des cours d’eau.

Ainsi, l’article 9 de l’arrêté AREA-PMBE du 15 février 2011 stipule, pour les projets prévoyant du compostage comme mode de gestion des effluents, un taux d’aide porté à 50% sur le logement des animaux en zone de montagne et 40% hors zone de montagne et ce, quelque soit l’âge de l’éleveur. Ces dispositions particulières s’appliquent aux systèmes de bâtiment sur litière ou sur lisier « sec » des exploitations situées dans un fuseau de 200 mètres de part et d’autre de la Nive.

En contrepartie,  les dossiers présentés par les exploitations situées dans le fuseau des 200 mètres devront accompagner leur demande d’aide d’un diagnostic approfondi de leur projet d’investissement, comprenant un plan de gestion des effluents et une analyse des modalités d’abreuvement des animaux.